mercredi 10 octobre 2007

Il est cinq heures, Paris s'éteint

Deuxième jour à Paris. Après une nuit dans une chambre sombre (quelqu'un a piqué les ampoules) qui sent les pieds au Colonial Motel, Don Kiser, le maire démocrate de Paris, nous accueille. Nous bavardons longuement des mérites comparés de nos systèmes de santé, de la "tremendous work ethic" des latinos et des avantages d'une légalisation des drogues dures, qui selon lui pourrait ralentir leur consommation tout en ramenant de l'argent à l'état. Puis nous reprenons pour la quinzième fois Main Street pour nous rendre au Bourbon County Citizen, "plus vieux journal en activité du Kentucky" dont nous visitons les locaux à faire passer Nord Eclair pour le New York Times tout en glanant de précieuses informations sur le contexte socio-politique local. L'après-midi, Antoine prend des photos pendant que j'interroge le personnel de la bibliothèque municipale. Arrêt rapide chez le vendeur d'armes/cannes à pêche/jeux video qui arbore un autocollant "Shop with a cop" et un autocollant Bush/Cheney sur sa porte, en face du Paris Pet Shop (et son dog spa). On y retourne demain. Il est 18 heures, tout est fermé depuis une heure. Aurons-nous le temps de passer au mini-golf à thème biblique de Lexington ?
Si jamais vous passez par Paris, évitez le Paradise Café; leur poulet mou vous pèsera singulièrement sur l'estomac.

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